ARCEP Roquettes

ARCEP Roquettes

Voyage en Touraine : Zoo de Beauval & Val de Loire

Très tôt, ce mardi matin nous nous rendons à l’un de nos points de rencontre pour y retrouver Laurence l’organisatrice du voyage et notre chauffeur. Ô surprise, notre chauffeur est une « chauffeure » ou « chauffeuse » ? Eh bien, c’est Véronique, tout simplement, qui n’a certes pas la carrure d’un chauffeur routier mais qui va brillamment nous conduire tout au long de notre voyage en Val de Loire pour découvrir ce dont on parle depuis plus d’un an : le Zoo de Beauval !

 

Sa réputation n’est plus à faire ! 4ezoo au monde, il est incontournable en France tant par le nombre impressionnant d’espèces différentes que par la qualité des infrastructures : un cadre magnifique, des animaux dans des enclos où ils ont leurs aises.

 

L’histoire du parc commence à Paris, avec Françoise Delord qui débute une grande passion pour les oiseaux lorsqu’elle gagne 2 capucins à bec d’argent. En 1980 elle fait l’acquisition d’un terrain à Saint Aignan et ouvre le parc ornithologique de Beauval, accueillant près de 2 000 oiseaux.  Au fil des années le parc va s’agrandir et accueillir toutes les espèces d’animaux. En 1989 il devient le Zoo Parc de Beauval et accueille ses premiers fauves et primates puis les tigres blancs. Avec l’ouverture de la serre tropicale arrivent les chimpanzés et orangs-outans.

 

Beauval1

 

Vedette du zoo, le fameux panda, un tigre blanc, quelques belles girafes...

 

 

Beauval2

 

Plutôt rare, un alligator albinos

 

 

Mais pour l’heure, il était temps pour nous de nous restaurer. Laurence nous avait prévu un succulent buffet au Batéké mais situé dans le dôme équatorial tout en haut du parc ! Qu’importe, nous avons pu ainsi au passage apercevoir les lamantins et quelques magnifiques fauves jaguars, panthères, pumas…

 

Si quelques-uns d’entre nous avaient opté pour le spectacle des rapaces en vol libre ou le spectacle des otaries, d’autres avaient choisi d’aller à la rencontre des pandas géants de Chine qui ont fait la notoriété de ce zoo avec la naissance en 2019 de Yuang Meng, le premier bébé panda né en France, que nous avons eu le plaisir de rencontrer avant son départ pour la Chine prévu le 25 juillet.

 

5 pandas vivent à Beauval dont les fameuses jumelles Yuandudu et Huanlili.

Beauval c‘est grand ! 45.000m² ! En une demi-journée nous n’avions pas tout vu.  Heureusement Laurence nous avait prévu un hôtel magnifique tout près du zoo. Après une nuit reposante dans une chambre spacieuse, nous voilà repartis pour une journée de découverte des quelques 800 espèces d’animaux.

Outre les otaries et les pandas, Beauval c’est plus de 35.000 animaux répartis sur 80 territoires différents. On ne peut les citer tous mais on peut retenir les adorables koalas endormis, le majestueux tigre blanc, l’inédit alligator albinos, tous les animaux de la savane africaine et d’éblouissants   oiseaux multicolores qui ont fait la renommée du zoo.

 

Avec ce zoo, nous étions également venus en Touraine pour revisiter un pan de notre histoire, ce qui fut fait avec la visite du château d’Amboise.

 

Construit sur un éperon rocheux, le château royal d’Amboise fut l’un des sites favoris des rois de France. Même si ce château fut en partie détruit au début du XIXe siècle, non pas par des conflits mais volontairement, les frais d’entretien étant estimés trop importants par une République souhaitant, qui plus est, effacer au maximum les traces de la monarchie. Malgré cela il est possible d’arpenter le logis royal. Il comprend trois niveaux de visite : le rez-de-chaussée et le premier étage sont consacrés à l’évocation de la Renaissance (règne des rois de France), le second étage à celle du XIXe siècle (période de renouveau pour le château d’Amboise, sous le règne de Louis-Philippe).

 

Nous avons pu ainsi découvrir les salles des gardes, la grande salle du Conseil et ses spectaculaires décors, la chambre du roi ou la tour-cavalière des minimes. Nous n’avons pas pu visiter la chapelle Saint Hubert où repose Léonard de Vinci car elle était en restauration.

 

Quant au jardin, il mérite d’être classé au titre des jardins remarquables. Si les essences méditerranéennes rappellent l’influence italienne, l’amphithéâtre de verdure composé de boules de buis, de ceps de vigne et de cyprès vaut le détour. Un peu plus loin, et offrant une jolie vue sur la ville, le jardin d‘Orient a été érigé en mémoire de l’émir Abd El-Kader prisonnier à Amboise de 1848 à 1852 dans le cadre de la résistance à la colonisation française de l’Algérie.

 

 

Amboise1

 

Château d'Amboise

 

Après un excellent repas dégusté dans un restaurant troglodyte, il nous restait à découvrir le château de Chenonceau appelé « Château des Dames », les plus célèbres étant Diane de Poitiers, qui  le reçut en cadeau d'Henri II, Catherine de Médicis qui le récupéra à la mort du roi  et Louise de Lorraine, appelée « la reine blanche »,  dont la chambre  devint pour elle un lieu de recueillement à la mort de son mari, le roi Henri­-III.

Chenonceau, richement meublé, joliment fleuri et avec sa célèbre galerie à deux étages qui domine le Cher est l'un des fleurons de l'architecture du Val de Loire. Malheureusement, nous n’avons pas pu profiter des merveilleux jardins de Diane et de Catherine car nous étions attendus dans une cave près de Tours afin de déguster les très appréciés vins de Touraine dont le fameux Vouvray.

 

IMG_5840

Château de Chenonceau

 

Notre voyage comprenait aussi la visite de Tours dont les rues pavées et les maisons à colombage imprègnent la cité d’une séduisante teinte médiévale. Tours est aussi la cité du « Street Art » que nous avons pu découvrir au détour d’une rue nous menant à la cathédrale Saint Gatien où se trouve le tombeau de Saint Martin de Tours.

 

Tours, c’est également le Musée du Compagnonnage réaménagé dans l'ancienne abbaye Saint-Julien de Tours. Il présente des collections exceptionnelles, chefs-d'œuvre collectifs du XIXe siècle, chefs-d'œuvre de patience, chefs-d’œuvre exécutés en vue de la réception, mais aussi les attributs des Compagnons (cannes, gourdes, couleurs). Les traditions et les œuvres des Compagnons du Tour de France, depuis leurs origines jusqu'à nos jours y sont représentées. On y retrouve donc les chefs d’œuvre des différents corps de métier, menuisiers, charpentiers, forgerons, cordonniers, pâtissiers avec d’étonnantes créations en sucre filé.

 

Après ce séjour enchanteur, il était temps de regagner Roquettes. Las, ce fut sous une pluie diluvienne et le noir complet, il était tout juste 22h !

 

Merci à Laurence de « L’Atelier Voyage de Laurence » pour l’organisation de ce voyage et à Véronique de nous avoir conduit avec justesse et sécurité sur ces belles routes du Val de Loire !

 

Colette

 

 

Tours2

Tours, la vieille ville aux maisons à colombages et le Musée du Compagnonage

 

 

 

 



10/09/2023
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi