Voyage à Lyon, mai 2025
Petit voyage à Lyon – 19 au 22 mai 2025
C’est avec joie et entrain, sous un beau soleil, que nous nous rendons à l‘un de nos points de rencontre pour y retrouver Charlotte, notre guide, et Michel notre chauffeur, qui vont nous accompagner à la découverte de Lyon.
A l’aller, nous nous arrêtons à Avignon, non pas pour danser sur le fameux pont Saint Bénézet, mais pour faire la connaissance de son fastueux Palais des Papes.
À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut, pendant le XIVème siècle, le siège de la chrétienté d'Occident. De 1335 à 1394, six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de 6 papes. Cependant, les 2 derniers estimèrent que le siège de la papauté ne pouvait être que là où se trouvait le tombeau de Pierre, le premier pontife. A partir du 13 septembre 1376, il n’y eut plus de pape en Avignon.
Le palais, qui est l'imbrication de deux bâtiments, le palais vieux, véritable forteresse assise sur le rocher des Doms, et le palais neuf, plus grand édifice gothique international. Plus de 25 pièces peuvent être visitées : grandes salles d’apparat, salle du trésor, chapelles et appartements privés et leurs fabuleux décors de fresques.
Malheureusement nous n’avons pas pu visiter toutes les pièces, en particulier les salles d’apparat, car privatisées par Louis Vuitton en vue d’un défilé haute couture !
Après cette pause culturelle, il était temps de reprendre la route pour atteindre le but de notre voyage : Lyon !
Quelle belle ville que la Capitale des Gaules qui renferme tellement de richesses !
Nous avons été séduits par :
- L’intérieur exubérant et opulent d’inspiration byzantine de la Basilique Notre Dame de Fourvière qui contraste avec la sobriété de l’extérieur de l’édifice. Sculptures et mosaïques retracent l'histoire des Saints lyonnais, de Jeanne D'Arc et de Marie. Les murs recouverts de mosaïques en font une véritable maison d’or et de lumière à la gloire de la Vierge Marie.
- L’histoire de la basilique. Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan. Selon la légende, Saint-Pothin (premier évêque de Lyon) aurait apporté avec lui une icône de la Vierge, vers 150. En 1168 une chapelle est construite sur la colline. À la suite d'un vœu prononcé en 1642 par les échevins de Lyon pour éloigner une épidémie de peste de la ville, un pèlerinage annuel se constitue. Au XIXe siècle fut érigé sur le clocher de la chapelle la statue dorée de Marie.
En parallèle, la proposition de construire une basilique, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870 est acceptée ; son édification débute en 1872. L'inauguration, en souvenir du vœu des échevins, est prévue pour le 8 septembre 1852, mais les intempéries frappant le nord-est de la France provoquent une inondation de la Saône et un retard de la livraison de la statue. La fête est repoussée au 8 décembre. A cause du mauvais temps de début décembre, un report au 12 du mois est envisagé ; mais le ciel se dégage au cours de l'après-midi du 8. En signe de piété, les Lyonnais allument des lumignons et les posent sur les appuis de fenêtre : c'est la naissance de la Fête des Lumières.
- Le quartier de la Croix Rousse. Cette colline lyonnaise d’entre Saône et Rhône devenue « ouvrière de la soie » au XIXe siècle. Depuis l’amphithéâtre des Trois-Gaules jusqu’à la place des Terreaux nous avons « traboulé », descendu maints et maints escaliers dans une ambiance typique des pentes de la Croix-Rousse, avec des immeubles étroits à cinq étages ou plus et des façades pastel percées de hautes fenêtres. Ces immeubles étroits avec les hautes fenêtres étaient le lieu de vie et de travail des Canuts.
- L’Horloge astronomique de la cathédrale Saint Jean. La statue qui coiffe l‘astrolabe change tous les jours à minuit. Elle sonne à 12, 14, 15 et 16 heures
- La jolie ville médiévale de Pérouges avec ses rues pavées, ses maisons typiques à colombage joliment fleuries, ses remparts et sa forteresse et sa place du Tilleul où trône un fameux tilleul puisque bi centenaire car planté lors de la Révolution en 1792.
Nous avons été impressionnés par :
- Le savoir-faire des soyeux que nous avons rencontrés à l’Atelier des Soieries où les imprimeurs nous attendaient munis de leurs racles et cadres pour une démonstration toute en couleur de l’impression au cadre à la lyonnaise. C’est ainsi que nous avons pu assister à la mise en place de la dernière touche, la couleur de fond du foulard et aussi, à la peinture à la main sur panne de velours.
- Le spectacle des oiseaux en vol, ballet aérien où se côtoient vautours, calaos, pélicans, perroquets, ibis, dans un tourbillon de couleurs et une explosion de cris.
Nous avons apprécié :
- La montée en funiculaire. C’est avec « La Ficelle », c’est ainsi que le funiculaire est appelé par les Lyonnais, que nous avons gravi la colline de Fourvière et heureusement, car la pente est abrupte !
- La gastronomie lyonnaise qui ne faillit pas à sa réputation, en particulier nos repas pris à :
- La Brasserie Georges, qui est une véritable institution, un monument de la restauration lyonnaise, installée depuis plus de 180 ans. La salle fait partie du patrimoine local avec des tables à n’en plus finir, un service adorable et hyper efficace, une cuisine indémodable.
- Les Halles de Lyon Paul Bocuse : Elles sont la vitrine du bien vivre et surtout du bien manger. On y trouve toutes les spécialités Lyonnaises : quenelles, rosette de Lyon, pâtés en croute, saucisson brioché, tarte et brioche aux pralines roses…
- La dégustation de vins et de charcuterie de "La Cave de Pomponne" où nous avons été accueillis par Johan, jeune vigneron qui s’occupe seul de sa propriété assurant l’entretien de la vigne, les vendanges (avec un saisonnier), la vinification, la commercialisation…
- La visite commentée du Parc de la Tête d’Or en petit train. Considéré comme le poumon vert de Lyon il s’étend sur 117 hectares. Heureusement que nous avions prévu le petit train car quelques gouttes de pluie sont venues ternir l’enthousiasme de ceux qui voulaient le faire à pied ce qui aurait été quasi impossible vu l‘immensité et la diversité de ce parc, à moins d’être marathonien ! On y retrouve un zoo, une roseraie inaugurée par SAS Grace de Monaco, un lac avec son embarcadère, une orangeraie, un vélodrome, le théâtre Guignol, le jardin botanique, les immenses serres et les 7 magnifiques grilles d’entrée. L’Ile du souvenir ou île aux cygnes se situe dans le lac du Parc. Elle abrite le monument dédié aux morts de la 1ère Guerre mondiale.
Nous n’avons pas pu admirer le superbe panorama qu’offre la colline de Fourvière sur la ville car le soleil n’était pas au rendez-vous… C’est dans la brume et sous la pluie que nous avons pu deviner les différentes époques de création de la ville.
A la demande de certains, notre sympathique chauffeur Michel et notre adorable accompagnatrice Charlotte ont fait un détour par la place Bellecour, malheureusement en travaux, ainsi qu’un arrêt devant l’une des plus belles façades en trompe l’œil de cette belle ville.
Colette
A découvrir aussi
- "Sortie de Rentrée" : Narbonne & Abbaye de Fontfroide
- Visite Sarrant et L'Isle Jourdain (Gers)
- Découverte du château de FICHES et de l'église rupestre de VALS