ARCEP Roquettes

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Visite exposition Giacometti

En cette fin d’année, 10 décembre 2023, certains Arcépiens ont pu profiter d’une exposition exceptionnelle autour de la vie et du travail d’Alberto GIACOMETTI, connu pour ses célèbres sculptures longilignes.

« Le temps de Giacometti 1946-1966 » explore les vingt dernières années de sa vie, alors que l’homme est devenu un artiste reconnu, entre 1946 (au lendemain de la guerre) et jusqu’à son décès en 1966.

 

Cette grande exposition s’articule autour de salles thématiques : les artistes, écrivains et philosophes que Giacometti fréquentait (Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jean Genet…), les photographes qui l’ont immortalisé, les galeries dans lesquelles il a exposé... En tout, une centaine de pièces sont exposées, dont les célèbres La Cage et La Femme au chariot ou l’Homme qui marche. Moins connus que ses sculptures, on y découvre les portraits peints par Giacometti dont la superbe série des Têtes noires.

 

statues

Le cheminement d’Alberto Giacometti (1901-1966), artiste emblématique du XXe siècle, est d’une grande singularité. Dans les années 1920, il absorbe la fin du mouvement cubiste, puis incarne le sculpteur surréaliste par excellence. C’est à Paris où il arrive en 1922, en visitant le Louvre, qu’il découvre le cubisme, l’art traditionnel africain et la sculpture grecque antique. Ses sculptures sont en plâtre, parfois peintes ou coulées en bronze, technique qu'il pratiquera jusqu'à la fin de sa vie.

 

A Paris, il fréquente l’atelier Bourdelle et, poussé par celui-ci, présente en 1925 deux de ses œuvres, une tête de Diego Giacometti ainsi que la sculpture post-cubisteTorse. Le torse nu, réduit à quelques formes de blocs anguleux, suscite le mécontentement de son professeur Bourdelle : « Tu fais quelque chose comme ça pour toi-même à la maison, mais tu ne le montres pas ! ».

 

 

tetes et cage

Outre l’exposition des sculptures, peintures, archives, on y retrouve une intéressante vidéo le montrant dans son atelier dessinant un de ses fameux portraits ou modelant une de ses innombrables pièces. On reste quand même impressionné par ces innombrables chefs d’œuvre, sculptures, peintures, gravures.

 

Grâce aux photos, vidéo, archives, cette exposition nous fait pénétrer dans les années 50 élargies et permet la compréhension des mutations artistiques et intellectuelles de l’après-guerre.

 

Encore imprégnés du style de Giacometti nous ne nous sommes pas attardés aux autres expositions présentées au musée des Abattoirs.

 

 Au 1er étage en écho à l’exposition Giacometti, il y avait L’Exposition inteRnatiOnale du surréalisme ou E.R.O.S. Celle-ci propose des œuvres contemporaines avec « une évocation du corps et du désir poussé à son plus haut point, qui rattache l’être à l’animal comme au végétal ».

 

 

EROS

 

Cette évocation n’a pas follement enthousiasmé les Arcépiens !

 

Par contre, au 2ème étage, une exposition remplie de fraicheur, « L’Odyssée, une étape d’horizons d’eau » nous amenait, à travers des œuvres contemporaines, à réfléchir et à explorer nos liens avec l’eau.

 

Colette

 



07/01/2024
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